Histoire de se mettre déjà dans l'ambiance de la terre de nos ancêtre, voici ce qu'écrivait 

André THEURIET entre 1885 et 1905 sur la ville de CHAUMONT. ..... j'espère que ça a changé!!!!!

Pour en avoir le coeur net, consultez le site de la ville !

........."A CHAUMONT, le caractère domestique et intime domine. C'est une ville de bourgeois mais de bourgeois casaniers, peu communicatifs, aimant a cacher leur vie, comme le sage, et à fuir l'oeil indiscret des promeneurs. Presque toutes les maisons sont précédées d'une cour humide et sombre protégée elle même contre la curiosité par un haut mur et une grande porte hermétiquement close. Peu de fenêtres sur la rue ; en revanche, de nombreuses et larges ouvertures sur les jardins et la campagne. On sent que les habitants ne flânent guère sur leur seuil et mettent en pratique la devise anglaise " my house is my castle" Chaque demeure est en effet une forteresse bien murée et où l'on ne pénètre qu'à bon escient. Peu ou point de sonnettes, mais à l'un des solides panneaux de la porte, un antique heurtoir de fer, dont le bruit, quand on le rabat, retentit mélancoliquement à travers les cours sonores. Ca et là, quand une de ces portes s'entrebâille, on aperçoit un jardin avec un vieux puits dans un coin, et au fond  l'entrée étroite d'un corridor qui s'ouvre dans l'ombre d'une tourelle pointue. Du reste, en dépit de ses airs maussades, la ville a une physionomie amusante, comme disent les artistes...Ces rues, où l'herbe pousse, sont pleines de hauts et de bas, de ressauts inattendus et de méandres fantasques. Il y a des passages mystérieux qui ne mènent nulle part, de brusques ouvertures dans l'embrasure desquelles on aperçoit tout à coup la campagne, une place irrégulière avec un îlot de vielles  masures au beau milieu, et enfin une double rangée d'arbres centenaires qui enveloppe presque entièrement la discrète cité d'un large manteau de verdure où le vent se lamente sans cesse"......

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